Passer de la démonstration de masturbation feminine sur un plateau TV au chant gospel et à la country, c'est un grand écart que nina hagen n'a pas hésité a franchir, oui mes amis!
Souvenez vous, nina hagen la punk allemande, african reggae son tube, une espece de folledingue fringuée à l'arrache, un peu fofolle...hé ben ça, c'est fini, apres avoir rencontré bouddha, elle a rencontré Dieu et fait de la musique chiante. La preuve avec son concert au Fil mercredi soir.
le probleme c'est qu'elle continue à chanter sous son nom et l'écart est trop grand. Elle aurait changé de nom, on aurait rien dit. Mais quand on s'appelle nina hagen, on attend un certain spectacle. je veux bien que le devoir de l'artiste soit de surprendre, mais la, quand meme, faut pas abuser.
De la country, du gospel, des appels style "jesus is my friend", "praise the lord", putain de bordel, je suis pas venu voir un concert de mormon, mais un concert de nina hagen. je veux que ça bouge qu'il y ait des trucs fous, un peu de bazar....
Je n'aurait rien dit de ce répertoire venant d'une autre chanteuse orienté blues, c'est vrai, c'etait dans le cadre du festival de jazz, mais la, sur l'affiche, y'avait ecrit nina , pas trucmuche.
bref, du beau gachis, malgré 3 titres rock de consolatation parsemé penfant le show dont un "my way" final à la sex pistols qui nous a fait croire que le show commençait alors qu'il se terminait.
Au final, il reste sa voix, toujours aussi grave, ça fait plaisir.
Heureusement en première partie, la Stéphanoise Raymonde Howarde a assuré, dans un style proche du PJ Harvey des débuts.
1 commentaire:
Nina est à donf dans tout ce qu'elle fait, à donf dans la provoc et surement à donf dans le mysticisme. Je ne l'ai pas vu mais alerté par ta personne j'ai cru bon de ne pas aller la voir, ce qui semble avoir été judicieux.
Sinon désolé, j'ai confondu la poulpy family avec ma vie de poulpe, alors je retire ce que je voulais vous faire parvenir et m'en excuse bien platement
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