mardi 25 mai 2010

seek and destroy

Metallica, au départ, j'écoutais de loin, a part le black album et quelques slows, je connaissais peu les albums. Et puis, en plein été 2009, canal a diffusé le concert donné début juillet dans les arenes de Nimes, et là, grosse claque. y'a plein d'extraits de bonne qualité sur youtube. Son énorme, patate d'enfer...ce jour la, je me suis dit : metallica à lyon, j'y serais (si jamais ils passent).

Et puis quelque mois plus tard, la nouvelle tombait, le groupe passerait effectivement par la halle tony garnier. montée d'adrénaline, je savais qu'il faudrait se battre pour choper une place. effectivement, les tickets se sont envolés en 15 mn, et j'ai échoué lors de cette tentative. Heureusement, par le biais de tonton Zegut (mr metal sur les ondes radiophoniques françaises), qui avait bloqué une centaine de places via son blog, je finis par obtenir 2 précieux tickets . Oh joie oh bonheur.

Il ne restait plus qu'a patienter 3 mois, période que je mis à profit pour réviser, histoire de me mettre en appétit et de pas être trop paumé.
Et le 23 mai est vite arrivé, RV donc à la halle Tony garnier, garnie de 17 000 fans.
Arrivée 18h30 pour un concert prévu à 21h et 2 premières parties pour patienter. Lourde est la tache d'ouvrir pour une telle tète d'affiche...(pour info, les groupes Vollbeat et high on fire)

En entrant, une bonne surprise, la scène au centre de la halle, le public, tout autour, c'est le groupe qui se déplace. Comment n'y a t-on pas pensé plutôt pour des spectacles de cette ampleur? Cette configuration permet de réellement voir des grosses têtes d'affiches, sans être massés les uns sur les autres.

21h15, les lumières s'éteignent et la sono balance l'intro, du Ennio Morricone dont les chœurs sont repris par 17000 personnes, déjà un sacré frisson.
et puis, le groupe arrive et c'est parti pour deux heures d'un show dantesque, incroyable, au delà de tout ce que j'attendais.
Le son est monstrueux, la présence du groupe est phénoménale, le fait d'être a quelques mètres des musiciens ne fait qu'amplifier le phénomène. Dès que Hatfield s'approche d'un coté, c'est la folie.
Le groupe attaque avec 2 morceaux a fond, extraits du dernier album, et enchaine avec for whom the bell tolls, le public est en extase, les mains levés avec doigts sataniques en quasi permanence. (pas trop mon truc)
je ne peux que vous conseiller d'aller fureter sur youtube, les vidéos sont pas mal et montrent bien la proximité du groupe.
la setlist va mélanger gros classique bien speed old school, du style "no remorse" et bon gros slow.
quand je dis slow, faut savoir que chez metallica, ça commence comme un slow et ça finit en headbanging, (c'est pratique pour emballer, ça, tiens). on aura droit a one, fade to black, et j'en passe.
Y'a pas que le son qui est énorme, le groupe a une putain de présence, robert Trujilo (ex suiciidal/infectious) à la basse bouge comme un damné. Et puis entendre ces putains de classique se jouer devant soi, c'est ...waow!

faudrait aussi parler de la virtuosité des zicos, faut dire qu'ils sont tous de sacrés monstres, tous les 4 sans exception. Ca se sent jusque dans la construction des morceaux. Il suffit de prendre one ou fade to black, c'est assez complexe comme morceaux, plusieurs solos en intro, une progression constante avec plein de breaks, puis une embardée speed. Ca imprssionne une telle construction, ça impose le respect.
Seek and destroy par exemple, on dirait plein de super morceaux assemblés, il est démentiel ce morceau.

Et puis la scène centrale c'est top, j'ai fini facile au 4e rang, on voit réellement les musiciens, on voit les tatouages, on voit les solos, la sueur..c'est autre chose qu'un écran géant.

Hetfield, le boss, a l'air visiblement heureux d'être la, car c'est le dernier concert européen en salle de la tournée, et il partage son bonheur avec nous, c'est assez rare.

L'intro de One est accompagné d'effet pyrotechnique, le morceau sera encore une fois l'occasion de magnifiques solos.
Et puis les enchainements..... enchainer "nothing else matters" avec "enter sandman", ou "one" avec "master of puppets", c'est Noel pour les fans.

l'intro de enter sandman dernier morceau avant rappel fait monter la température déjà bien a donf, d'un cran.

le concert se termine sur "seek and destroy" comme d'hab, avec lâcher de ballons géant,public exhorté par hetfield a se faire péter ce qui reste de voix pour le refrain.

Final d'anthologie, le public est déchainé, fourbu mais heureux.
Le groupe reste ensuite longuement sur scène pour remercier le public, distribuer des médiator, un véritable moment de bonheur partagé, c'était la première fois que je voyais ça.

J'ai pris une grosse claque ce soir là, le concert passe direct dans mon top 5 des concerts d'anthologie. Je savais pas trop à quoi m'attendre et j'en suis reparti tourneboulé.
Metallica a désormais un nouveau fan.
Rigolo aussi de voir que le public était assez varié, d'ages divers, et pas spécialement connoté chevelu métalleux.

la setlist est ici.